Page pro | page perso | réseaux sociaux | démarcher ses amis ? faire de nouveaux « amis» pour démarcher?

Si tu lis ça c’est qu’on est dans la même « communauté », dans le même réseau, au sens large. Cf. santé, art, bien-être, développement personnel. En tout cas dans des structures similaires. Constat: à l’ère du numérique, nouveaux outils, nouvelles mœurs, nouvelles manières d’interagir, nouvel équilibre à trouver ensemble.

Je précise d’avance : je suis moi-même dans le viseur du sujet de ce post (et c’est logique, c’est ma propre situation qui m’a inspiré d’aborder le sujet) je fais promotion de mon travail sur ma page perso. Bref. Je ne fais pas la morale, je partage un questionnement.

Aujourd’hui dans mon réseau, de nombreuses personnes sont (ou aspirent à être) thérapeutes, coachs, professeurs de yoga, chamans, etc…..Et on se démarche tous les uns les autres directement ou indirectement. Messenger, WhatsApp, sms, mailings.

Dans ce contexte des choses me dérangent. Besoin de le dire. Envie de savoir ce que tu en penses.
Moi je n’apprécie pas de recevoir des messages privés impersonnels ou tu me propose des stages, des zoom etc. Alors qu’on se parle pas en temps normal.

J’aurais envie/besoin d’un premier contact : « hey ! ça va ? Je travaille là dessus en ce moment. Ça t’intéresse d’en savoir plus ? ». On discute. On échange.

Si j’ai envie de suivre tes propositions je m’abonne à ta page pro, ou alors je réagis à une de tes publications. ou je t’ai fais comprendre implicitement que j’ai un intérêt pour ta proposition du moment quand c’est le cas.
J’apprécie encore moins une demande d’amitié, que je prend pour un intérêt à mon égard, qui se solde rapidement par un message standard « tiens voilà ce que je fais ». a revient pour moi à voir ma boite aux lettre remplie de prospectus.
Je n’ai personnellement jamais créé d’amitié Facebook pour démarcher ensuite.
Alors je me demande. Facebook devient-il une forme de Linked In?

Ou est la frontière ? Ou est l’espace amitié ? Attention je le redis, je fais moi-même parfois des propositions à des amis, mais c’est très ciblé et je prends le temps de contacter la personne individuellement. Je demande: tu veux en savoir plus (par exemple en ce moment c’est un programme pour arrêter de fumer, je cible, et oui j’ai envie d’aider mes amis dans cette problématique). C’est subtil. Je demande  » n’y a-t-il pas une justesse à trouver? ». Soyons vigilant à ne pas harceler les uns les autres.

Une demande au passage: Tu m’apprécie mais peut-être que je te saoule quand je te parle de mon job ? Quand je t’envoie une invitation. Quand je te fais un sms ? Dis-le moi. Dans notre contrat d’ami c’est écrit nulle part « j’aimerai tout ce que tu fais. Ou je ferai comme si. ». Moi dans ce contrat j’ai écrit « Sois qui tu es, je m’approche quand ça me parle, je m’éloigne quand c’est nécessaire. Freedom et respect. » Si on est vraiment amis, restons-le pourquoi pas, mais alors en nous disant les choses !

Et en même temps je comprends bien ce qui nous anime : l’envie de partager, et notre cercle de connaissances et le premier espace où l’on va spontanément s’exprimer. Et nous nous mentons pas, c’est la crise pour beaucoup d’entre nous. fusse-telle temporaire. Le temps que le marché absorbe et régule tout ce foisonnement d’initiatives et de nouvelles vocations. Alors oui on se raccroche à ce qu’on peut. Les amis, la famille. C’est naturel. Mais…

Alors je dis attention à ne pas s’accrocher les uns aux autres n’importe comment. Trouvons la justesse dans « vouloir se rendre visible » en restant dans son espace.

Je questionne. Comment ? Qu’en penses-tu ? Welcome 

Auteur: Guillaume Calabretto